“Votre mieux change d’instant en instant. Quelles que soient les circonstances, faites simplement de votre mieux et vous éviterez de vous juger, de vous culpabiliser et d’avoir des regrets. Acceptez de ne pas être parfait, ni toujours victorieux.”
Ce quatrième accord toltèque est une juste continuité des trois premiers. Voici donc un petit rappel de ces accords :
- Que votre parole soit impeccable : prendre conscience que notre langage dégage une action positive ou négative autour de nous et en nous ;
- N’en faites pas une affaire personnelle : prendre de la distance avec ce que nous croyons adressé pour nous ! En réalité, il n’en est rien.
- Ne faites aucune supposition : poser des questions afin d’éviter les suppositions qui nous piègent dans un hypothétique futur.
Lorsque nous lisons ces accords, nous sentons parfois comme une résonance à l’intérieur de nous... voir même une révélation : “Il est temps pour moi de changer !”.
Certes, la prise de conscience est la première étape mais elle ne suffit pas. Nous avons un effort à fournir pour voir notre souhait se transformer en changement. C’est un réel processus d’évolution que nous engageons :)
Toutefois, il est important de garder en mémoire que notre mieux varie car tout change, tout est mouvement, tout est énergie. Notre mieux sera différent selon nos capacités, notre état physique et/ou émotionnel, nos connaissances, … mais aussi selon le contexte, le moment, le lieu, ... et oui, tout au long de notre vie, notre mieux fluctue.
Finalement, si on y réfléchit bien, ce 4e accord nous permet “d’ancrer en nous” un peu plus les 3 autres précédents accords. Chaque jour, essayons de mettre en pratique cet accord en l’appliquant à chacun des autres. Soyons juste pour nous et envers nous. Petit à petit, cet engagement transforme notre vie. Il nous faut du temps et de la pratique bien sûr car la vie est faite aussi d’erreurs et d’obstacles... Après tout, c‘est en expérimentant que nous apprenons !
Ces accords toltèques sont là pour nous apprendre à nous libérer en nous aidant nous-même.
Maintenant que nous savons que, quoi qu’il arrive, nous faisons de notre mieux, demandons nous avant d’agir : “Dans quel but vais-je dire ou faire cela ? Suis-je bien en accord avec moi-même ? Qu’est-ce que je décide de soutenir ?”
“Pas de jugement, pas de culpabilité, pas de regret,
nous faisons de notre mieux”
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